Panneau-japonais

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Panneau japonais


Réalisé par la manufacture Steiner à Ribeauvillé (impression manuelle à la planche sur étoffe)

Une médaille d'or récompensa le panneau japonais comme la plus prestigieuse réalisation de gravure et d'impression sur tissu à l'exposition universelle de 1900 à Paris.
Cette technique artistique manuelle était la plus complexe de l'époque et jusqu'à ce jour elle ne fût jamais dépassée.
Les coûts de préparation, production et finition étaient astrnomiques et cette façon de faire, mis à part quelques dessins très simplifiés, n'est plus pratiquée de nos jours.

La complexité de réalisation du panneau japonais ne fût jamais atteint par les machines.

Le nombre de couleurs était très réduit et le maximum atteint relevait de l'ordre de dix huit couleurs alors que le panneau japonais en comprenait trente six.

Aujourd'hui les techniques photografiques dépassent de loin le nombre de couleurs mais elles ne sont pas en mesure de redonner toutes les teintes (les dorures par exemple) des trente six couleurs du panneau japonais de façon parfaite.

Treize exemplaires de ce fameux panneau furent imprimés. Les trois derniers ont été achevés en 1963.

Deux artistes et une dizaine de graveurs exeptionnels, sous la houlette de Charles Steiner, ont mis plusieurs années pour graver les mille deux cents cinquante huit planches taillées dans une centaine de poiriers.

Les deux meilleurs imprimeurs à la main et deux coloristes chimistes ainsi que deux spécialistes pour la finition mirent environ deux semaines pour réaliser un panneau.

La plus grande partie du prix de revient provint du fait des coûts gigantesques de la gravure des mille deux cents cinquante huit planches.



 
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